La scénographie, celle du mémorial, fait du faux avec du faux, réinvente ce qui est sensé nous appartenir.
Elle met en scène :
- de faux vrais lieux
- des pierres artificiellement vieillies
- des têtes sculptées qui parlent
- des pétards qui pètent
- des fumigènes fumeux...
La scénographie du mémorial a été produite par Dominik Barbier (fondateur de Fearless Méditerranée)."Non, pas Gilles Barbier" m'a-t-on précisé à l'accueil, "au moins cela aurait été quelque chose"(effectivement, Gilles Barbier est un artiste, ce qui n'est pas donné à tout le monde...)
Mais je cesse ici de m'énerver pour vous renvoyer au très bon article de Laurent Cucurullo sur le sujet. Je rajouterai seulement et c'est certainement le plus grave que ce projet est prétentieux, spectaculaire dans le sens populiste du terme... pour preuve voici quelques mots de la main des auteurs concernant les intentions :
L’ image épouse l’architecture
Le patrimoine est magnifié
L’ histoire devient vivante
Une orchestration opératique de l’espace
La scénographie électronique propose au public
une immersion sensorielle et émotionnelle
dans l’effervescence des idées révolutionnaires
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